2009年6月考试真题-法语中级（B级）:第三部分阅读理解

五、单项选择(每小题2分，共10分。)

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Les pauvres cadres

Si nous parlions un peu de ces hommes de plus en plus nombreux qui sont l’armature （= ce qui sert de base à une organisation支柱，基础）de notre société et que l’on nomme « cadres » ? Leur situation n’est pas de tout repos et il arrive parfois qu’elle soit dramatique. La décentralisation, la réorganisation, la fusion des entreprises, les bouleversements (ici : changements) qu’exige et qu’exigera plus encore le Marché Commun（指欧盟的前身：欧洲共同市场）, la récession (= ralentissement des activités industrielles et commerciales 衰退) actuelle : tout cela bouge terriblement, et des cadres se réveillent chômeurs. Or quand il faut licencier, le patron choisit les moins jeunes : la moitié des cadres qui, actuellement, cherchent un emploi, ont plus de 40 ans ; et à 45-50 ans, personne n’en veut.

L’ingénieur quadragénaire (= qui a quarante ans) n’est plus au courant, et cela ne pardonne pas. Tout ce qu’un scientifique ou un technicien de cet âge a besoin de savoir, il doit l’avoir appris depuis sa sortie de l’école. La cybernétique (控制论), l’électronique, l’automation, la radiochimie, etc... Qui en parlait, il y a vingt ans ? Au début du siècle, un jeune homme sortant de Polytechnique était armé pour toute la vie ; aujourd’hui, en cinq ans, ses connaissances sont périmées (过期，老化). La génération de savants en activité invente chaque jour quelque chose. Et le malheureux « cadre » technique doit lire cinq ou six revues par jour, en plusieurs langues, s’il ne veut pas se laisser enterrer （埋葬，转义“淘汰”）avant l’âge. Comme il n’est pas humainement possible de tenir un tel rythme, on l’enterre.

Quelques très grosses firmes ont l’intelligence, et surtout les moyens, de créer pour leurs collaborateurs une sorte d’école permanente : des cours, des stages, des congrès permettent à ces privilégiés de garder le contact. On s’inquiète ici et là de ce que les hommes feront de leurs loisirs quand nous en serons à la semaine de trente heures. Pour les cadres, inutile de s’inquiéter : ils iront en classe dix heures par semaine.

En attendant, une autre disgrâce （失宠）accable les cadres : ils perdent toute culture générale. Ils n’ont pas le temps. Ils n’ont plus d’énergie disponible. Mais voici un signe positif : les mêmes firmes commencent à s’aviser qu’il n’est pas admissible qu’un physicien sache tout sur les ordinateurs et rien de l’histoire du monde, rien du monde où il vit. Leur école permanente va inclure des cours de ce qu’on appelait jadis les humanités（人文科学）.

1. D’après le texte, quelle est la situation actuelle des cadres ?

a) Les cadres sont confrontés à la crise économique et menacés par le chômage.

b) Les cadres ont une situation confortable.

C) Les cadres gagnent bien leur vie.

d) Ils ne sont plus considérés comme l’armature de la société.

2. Quelle est la cause de leur situation actuelle ?

a) Les changements exigés par le Marché Commun

b) La fusion des entreprises

c) La décentralisation

d) L’ensemble des problèmes causés par la récession économique

3. Quelle tranche d’âge des cadres est-elle la plus menacée ?

a) Les cadres de 40 à 50 ans

b) Ceux de plus de cinquante ans

c) Les cadres les plus jeunes

d) Les cadres qui ont moins de trente ans

4. Quel est l’autre problème confronté par les cadres ?

a) Ils doivent renouveler leurs connaissances qui sont périmées.

b) Ils doivent acquérir des connaissances littéraires.

c) Il leur faut apprendre ce qu’ont appris les diplômés de Polytechnique.

d) Ils doivent connaître plusieurs langues étrangères.

5. Qu’attendent encore les grosses firmes de leurs cadres pour leur formation professionnelle ?

a) Ils doivent connaître non seulement les sciences mais aussi les choses littéraires.

b) Ils doivent lire cinq ou six revues par jour

c) Ils doivent se préparer à la semaine de trente heures.

d) Les cadres doivent faire une formation permanente.